Lorsque l’on ne dispose pas d’une installation d’assainissement collective près de chez soi, on doit impérativement songer à installer un dispositif d’assainissement individuel.

L’utilité d’un système d’assainissement individuel

Ce dispositif est indispensable pour l’évacuation des eaux usées de la maison

S’il est absent de l’habitation, il faudra en installer un sans quoi les eaux ne seront ni évacuées ni traitées…La nouvelle installation d’assainissement individuel peut prendre la forme d’un dispositif traditionnel. Pour cela, il faudra disposer d’une fosse septique et d’un système d’épandage. Ce procédé classique offre de bonnes  performances, mais n’est plus d’actualité. L’autre solution est donc de se tourner vers une « filière agréée ».

Ce second type de filière se distingue par sa modernité. Compact et simple d’installation, ce dispositif peut être « inspecté » et entretenu plus facilement. Il possède plusieurs variantes, dont la micro-station d’épuration.

Changer son dispositif d’assainissement

Le service public d’assainissement non collectif (SPANC) est le prestataire en charge de contrôler les installations d’assainissement. S’il constate des problèmes de conformité au sein du dispositif, il peut demander au propriétaire de remplacer l’installation. Des travaux de réhabilitation sont donc de rigueur. Le détail est généralement communiqué par le SPANC après l’inspection de l’installation actuelle. 

Le changement d’un système d’assainissement peut également émaner du propriétaire lui-même. Pour profiter d’un dispositif performant, ce dernier peut décider de modifier son installation. Dans ce cas, il doit procéder au choix du dispositif et engager des artisans spécialisés. À la fin du chantier, il est possible de demander à la SPANC de vérifier la conformité de l’installation d’assainissement individuel.

Budget d’une installation d’assainissement

Les travaux d’assainissement sont assez onéreux. Il faudra donc penser à prévoir un budget conséquent pour sa réalisation. Les frais doivent contenir non seulement le montant des travaux, mais aussi le coût lié aux contrôles de la SPANC (2 contrôles par installation). 

L’enveloppe moyenne peut aller de 4000 à 10 000 euros, mais le coût total peut être allégé par des aides financières versées par les autorités locales (conseil général, conseil régional,…).